Je te veux, absolument ( Edward Nako )

« Driing, Driing, Driing ». Il était sept heures et demi. October avait fermé l'oeil durant quoi? Quatre heures. La veille, elle était allée à une soirée et elle n'était pas vraiment rentrée tôt. De quoi vous donnez de gros cernes le lendemain. Mais bon. Aujourd'hui, elle n'allait pas rester au lit, à faire la grosse matinée. Elle avait bien mieux à faire. Du genre, draguer Monsieur Nako, son professeur d'histoire. Il était terriblement sexy et malheureusement – enfin pas pour tout le monde – il n'avait plus de femme.

La jeune femme abattit sa main sur le réveil et ouvrit difficilement les yeux. Elle se releva et passa une main dans ses cheveux pour discipliner sa chevelure encore légèrement bouclée de la veille. La jolie brune alla directement dans la cuisine et versa des cereales dans un bol avec du lait. Elle se fit chauffer deux tartines et attaqua ses céréales devant la télévision. Des dessins animés, c'était la seule chose qui étaient intéressant à cette heure si matinale. Une fois ces céréales engloutis, la jeune femme ajouta du chocolat à la noisette sur ses tartines et prépara ses affaires. Il était huit heures moins le quart quand elle entra finalement dans la douche.

Une bonne douche chaude, même brulante. C'était tellement agréable après une telle soirée. Comme d'habitude, October avait beaucoup trop bu, beaucoup trop fumé et beaucoup trop snifé. Elle s'était laissée draguer par un novice et lui avait fait l'amour toute la nuit. Elle était rentrée en taxi chez elle après une bonne heure avec lui, pendant que lui dormait. October sortit complètement nue de sa salle de bain et prit des vêtements sexy dans son placard. Une chemise blanche avec les boutons du haut ouvert, un short noir avec son sac marron. Bien entendu, elle n'avait pas de soutient-gorge. Elle mit ses escarpins noir et commença à se maquiller. Une touche de blush, un coup de mascara et le tour était joué. La jeune femme démêla ses cheveux et les laissa sécher à l'air libre tandis qu'elle partait dans sa voiture. Ils onduleraient parfaitement.

Arrivée sur le campus, la jeune femme courut jusqu'à l'amphithéâtre où Monsieur Nako donnait son cours. Il était huit heures trente deux quand elle poussa la porte. Bien entendu, il était fréquent que des élèves arrivent en retard à l'université. Personne n'était là pour vous engueuler, vous taper sur les doigts. C'était une grande liberté. Ceux qui voulaient aller en cours y aller, les autres ne venaient pas. Tant que les notes étaient là, c'était le principale. October descendit l'escalier, ses yeux rivés sur Edward Nako. Dès que son regard se posa sur la jeune femme, elle lui lança un clin d'oeil. Elle se mit au premier rang et à l'extrémité pour pouvoir faire dépasser ses jambes. Juste histoire d'en mettre plein la vue au professeur. D'habitude, elle n'avait pas besoin d'autant pour séduire un homme et le mettre dans son lit, mais le professeur d'histoire n'était pas du genre à jouer avec les règles. Un professeur ne doit pas coucher avec son élève. October, elle, adorait jouer avec les règles. C'est ce qu'elle fait de toute sa vie. Jouer avec les règles, c'est son jeu préféré. Depuis qu'elle a seize ans, elle ne fait que ça. Elle aime sentir l'adrénaline parcourir son corps. C'est encore mieux que l'alcool et un joint réunit, ça c'est clair. Sentir qu'à tout moment, on peut se faire prendre.

La jeune femme sortit son bloc note sans lâcher son professeur du regard. Elle s'adossa bien à son siège, croisa les jambes et s'appuya sur son coude. Cette heure ci promettait.

-En effet, sur les trois grands vainqueurs de la Seconde Guerre Mondiale... qui je le rappelle, sont les États-Unis, le Royaume-Unis et l'URSS, seul le Royaume-Unis était pour la colonisation.

-D'ailleurs, ça paraît évident que les États-Unis et l'URSS soient opposés à la colonisation étant donné que les États-Unis sont à la base une colonie, et que l'URSS ont adopté comme modèle le communisme, le marxiste. Ils voient la colonisation comme...

-Les soviétiques voient la colonisation comme une pression du capitalistes sur le prolétariat. Une comparaison tout de même forte lorsque l'on voit la façon dont l'Europe traite ses colonies asiatiques et africaines.

-Vous avez des questions là-dessus où nous pouvons enchaîner?

October est une jeune femme au sens de l'observation assez développée. Elle était certaine que ses jambes exposées et ses petits regards coquins avaient déstabilisé le beau professeur. A tel point qu'il s'était reculé jusqu'à son bureau et qu'il s'était assit, l'air de rien. Il avait beau lui lancer tous les regards les plus sévères et décourageant qu'il avait en réserve, il était certain, qu'il se passait quelque chose entre eux. Un jour où l'autre, c'est clair qu'il allait craquer. October allait tout, absolument tout faire pour que ce moment arrive très vite.

"Les soviétiques voient la colonisation comme une pression du capitalistes sur le prolétariat. Une comparaison tout de même forte lorsque..." Elle n'était que des parties de ses corps. Honnêtement, l'université n'était vraiment pas le truc d'October. Ca c'était certain. Tous les étudiants, professeurs avaient du le remarquer. Mais avec beaucoup de chance, elle réussissait à peu près tous ses contrôles, c'est d'ailleurs grâce à ça que personne ne la mettait à la porte. On entendrait encore parler d'elle si elle se faisait virer de toute manière. October était réputée pour son franc parler et son caractère de feu. Autant être amie avec elle, pas le contraire.

Le professeur ultra sexy retroussa les manches de son pull pour laisser entrevoir sa chemise blanche. October inspira bruyamment et changea de position. Elle mit son pied gauche sur sa chaise. Elle avouerait facilement que c'était une position provocante quand on se trouve au premier rang d'un amphithéâtre. Mais la provocation c'était son deuxième nom. "Vous avez des questions là-dessus où nous pouvons enchaîner?" dit Monsieur Nako. Des questions, elle en avait à la pelle.

__ J'ai une question moi.

Dit la jolie brune le stylo -ainsi que le bras - levé en l'air. Elle passa la main dans ses cheveux quand le beau professeur tourna la tête vers elle. October n'était pas sure mais c'était presque certain qu'il ne voulait pas entendre ce qu'elle avait à dire. Quand elle prenait la parole dans son cours, ce n'était jamais une bonne chose pour lui. Parce que elle, ça la faisait avancer.

__ Vous êtes libre ce soir?

-J'ai une question moi.

-Vous êtes libre ce soir?

-Désolé, vous n'êtes pas assez mignonne.

-Bonne journée à tous. A demain.

Alors qu'elle n'avait prononcé que cinq mots - "vous êtes libre ce soir? - tous les étudiants de l'amphithéâtre réagirent au quart de tour. Certains étaient choqués de ces avances tellement évidentes, d'autres s'esclaffaient à ne plus ne pouvoir. Honnêtement, October s'en fichait. Elle n'en avait rien à faire des autres, de ce que l'on pensait d'elle et tout. Ce qu'elle voulait c'était faire ce qu'elle voulait, quoi qu'on en pensait. C'est bien d'ailleurs pour ça, que ça l'importait que Edward Nako était son professeur d'histoire.

D'ailleurs celui ci avait l'air complètement désespéré de l'attitude de son élève. C'est clair que ce n'était pas une question à dire à son professeur, et surtout devant une assemblée, devant autant de témoins. Il avait une mine assez gêné et regardait ses autres étudiants. Qui eux, se tordaient de rire. Bien qu'il n'y avait rien de marrant là dedans.

October attendait patiemment une réponse, pied toujours sur sa chaise et bras toujours tourné vers le haut. Elle passa une nouvelle fois une main dans ses cheveux. Pendant tout ce temps, elle n'avait pas lâché une seule seconde son professeur du regard. Elle n'avait pas peur, ça c'était clair. Elle n'avait pas froid aux yeux, pas une seule seconde. Elle voulait Edward et elle ferait tout pour l'avoir. Après tout, le monde entier n'avait pas besoin de connaitre le aventure. Elle n'était pas le genre de personne à crier sa vie sur tous les toits, ou même celle des autres. Ou était le problème alors?

" Désolé, vous n'êtes pas assez mignone " dit le professeur un sourire sur les lèvres. October dessina un énorme sourire sur son visage. Apparemment, cette fois-ci, elle n'était pas la seule à jouer et ça allait être mille fois plus amusant que d'habitude. Tandis que les rires redoublés, elle n'avait d'yeux que pour Monsieur Nako. Encore et toujours.

__ Oh arrêtez, vous allez me vexer.

Dit October avec un ton ironique tandis qu'elle penchait la tête, faisant mine d'être triste. Pour en rajouter, elle fit une petite moue adorable et mit son coude sur sa jambe relevée. Elle mordit sa lèvre et passa la main dans ses cheveux. A ce même instant, la sonnerie retentit, signe que c'était la fin des cours. October resta assise tandis que tous les autres se remettaient avec peine de leur "fou-rire" et qu'ils rangeaient leur affaires. " Bonne journée à tous, à demain ! "Edward s'était approché du tableau et commençait à effacer se qu'il avait écrit durant l'heure. October laissa ses affaires telles qu'elles étaient et s'assit sur le bureau de son professeur, jambes légèrement écartées - volontairement.

__ Alors, ou en étions nous? Oh et puis, étant donné que nous sommes seuls - elle montra de la main l'amphithéâtre vide - ce n'est plus la peine de me mentir.

-Alors, où en étions nous? Oh et puis, étant donné que nous sommes seuls, ce n'est plus la peine de me mentir.

-Êtes-vous consciente que simplement le fait que vous soyez seule dans une pièce, dont la porte est fermée, avec moi, pourrait me valoir un renvoie?

-Qui vous dit que je mentais?

Apparemment, le beau professeur était quelque peu surprit de voir October assise sur son bureau. Il ne s'attendait pas à ça. C'était tout bonnement logique puisqu'elle n'en avait pas le droit. Etait-il correcte pour une étudiante de s'asseoir sur le bureau de son professeur?! La réponse était définitivement non. Mais qu'en avait-elle à faire? Il s'agissait d'October Kaitleen Morrison, pas d'une autre étudiante. Edward leva les yeux au ciel comme si il maudissait ce moment. Il aurait surement voulu que October parte et qu'elle se rende à son prochain cours. Ce qui n'était pas le cas. Elle allait rester ici, avec son professeur super sexy et personne ne sortirait d'ici sans avoir eu un baiser. C'était elle qui le disait. Edward croisa ses bras sur son torse et prit un air sévère, absolument irrésistible.

__ Vous êtes conscient quand même, que à chaque fois que vous faites ce regard, j'ai envie de vous sauter dessus?

La franchise, encore une de ses autres qualités. Elle n'avait jamais peur de dire ce qu'elle pensait. Quoi que la personne en face d'elle dise. " Etes vous consciente que simplement le fait que vous soyez seule dans une pièce, dont la porte est fermée, avec moi, pourrait me valoir un renvoie? " October laissa s'afficher un énorme sourire sur son visage. La situation était plutôt marrante. Elle commença à se balancer d'avant en arrière tout en se mordant la lèvre et en prenant cet air insolent dont elle détenait le secret.

__ A vrai dire, officiellement, vous êtes entrain de m'aider pour votre prochain devoir, parce que je n'ai rien comprit à la leçon qu'on est entrain d'étudier. Après, quand on connait la vérité, on sait que je suis entrain de vous draguer. Et puis, personne n'est au courant qu'on est là. Y a pas de caméra!

Le jeune professeur s'avança vers October et mit une main de chaque côté de son corps à plat sur le bureau. La jeune femme pouvait sentir son souffle chaud. Il était entrain de craquer. Du moins, en apparence. Il la regardait dans les yeux, un sourcil haussé. C'était... provocant. " Qui vous dit que je mentais?". October leva la tête vers le ciel. Encore un jeu, c'était plutôt marrant. Elle baissa la tête de sorte de pouvoir plonger son regard dans celui de son professeur et approcha son visage du sien, un sourire sur les lèvres.

__ Si je n'aurais pas été attirante, vous ne seriez pas là, si près de moi. Ca c'est clair. Et puis si ça aurait été une autre élève, vous l'auriez carrément ignoré et vous seriez allé prendre un café avec vos collègues ennuyeux.

October s'approcha dangereusement du professeur et mit sa main à son torse. Elle la descendait au fur et à mesure jusqu'à atteindre son pantalon. De là, elle fouilla dans sa poche et prit un trousseau de clé. Exactement ce qu'elle cherchait. Elle passa sous le bras d'Edward et monta les escaliers en courant. Elle chercha la bonne clé et ferma la serrure.

__ Plus personne ne peut nous déranger maintenant.

Lentement, elle descendit les escaliers.

-Si je n'aurais pas été attirante, vous ne seriez pas là, si près de moi. Ca c'est clair. Et puis si ça aurait été une autre élève, vous l'auriez carrément ignoré et vous seriez allé prendre un café avec vos collègues ennuyeux.

-Mes collègues ne sont pas ennuyeux. Ils ont simplement de la culture contrairement à vous. Et je comprends que lorsqu'on en est dépourvu, on peut les trouver ennuyeux.

-Plus personne ne peut nous déranger maintenant.

-Croyez-vous encore au prince charmant mademoiselle Morrison? Probablement pas, au sinon, vous ne seriez pas là avec l'idée de coucher avec un homme quasiment inconnu. Vous ne devez donc pas croire non plus à un semblant de romantisme.

" Mes collègues ne sont pas ennuyeux. Ils ont simplement de la culture contrairement à vous. Et je comprends que lorsqu'on en est dépourvu, on peut les trouver ennuyeux." dit Edward, un sourire craquant sur les lèvres. October se mit à rire. Le professeur voulait surement défendre ses petits collègues. Pour je ne sais quelle raison d'ailleurs. La plupart avait plus de vingt ans de plus que lui. Tu parles d'une culture. Parlaient-ils de Napoléon ensemble? De la Première guerre Mondiale? Honnêtement, il existe des sujets bien plus intéressants.

__ Je ne parle pas de tous vos collègues, mais de la plupart. Et puis, ça se voit que vous n'assistez pas à leurs cours. Je vois dormir plus d'un élève sur leur siège. Bref ...

Tandis qu'elle lui avait dérobé son trousseau de clefs et qu'elle les avait enfermé dans l'amphithéâtre, Edward n'avait pas bougé d'un pouce. Il avait toujours cette position, les deux mains sur le bureau, penché. October, tout en descendant les escaliers, en profita pour regarder ses jolies petites fesses musclées. Elle rigola et passa la main dans ses cheveux.

"Croyez-vous encore au prince charmant mademoiselle Morrison? Probablement pas, ou sinon, vous ne seriez pas là avec l'idée de coucher avec un homme quasiment inconnu. Vous ne devez donc pas croire non plus à un semblant de romantisme. " dit le professeur d'une voix calme avec un sourire sur les lèvres. October baissa la tête. Elle fixait le sol sans vraiment le voir. Elle avait toujours rêvé d'un prince charmant. Jusqu'à qu'un d'eux ne lui brisent le coeur en mille morceaux. Comme le dit la chanson de Téléphone " Cendrillon pour ses trente ans, Est la plus triste des mamans. Le prince charmant a foutu l'camp, Avec la belle au bois dormant".
Avec un sourire insolent sur le visage, elle releva la tête et s'avança vers le professeur, qui s'était relevé et qui était adossé à son bureau.

__ Les princes charmants ont déserté depuis longtemps. Le romantisme? On fait toujours avec les moyens du bord n'est ce pas. Et puis... Qui vous dit que j'ai envie de coucher avec vous? Vous vous faites peut être vos films !

Quand on veut jouer avec Mademoiselle Morrison, on est toujours bien servit. Jamais le jeu ne s'arrête, ou du moins, pas tant que la jeune femme ne l'a pas décidé. Elle veut Monsieur Nako, elle n'est vraiment pas prête à renoncer. C'est une évidence !

-Les princes charmants ont déserté depuis longtemps. Le romantisme? On fait toujours avec les moyens du bord n'est ce pas. Et puis... Qui vous dit que j'ai envie de coucher avec vous? Vous vous faites peut être vos films !

-Je vous en prit, ne me prenez pas pour un imbécile, vous en avez envie. Si ce n'est pas le cas, la porte est juste là. Après tout, si ce n'était pas le cas, pourquoi auriez vous fermé la port à clef?

-Dommage, moi j'aime les dîners aux chandelles, les roses, les balades au clair de lune, les ambiances tamisées, les mélodies au piano et surtout... les femmes romantiques.

-Donc, si j'ai bien comprit, rares sont les hommes qui prennent le temps de vous complimentez? De vous dire que ces petites fossettes quand vous souriez, sont terriblement charmantes? De vous dire que vous avez un des plus beaux sourires d'Angleterre? Que ces petites tâches de rousseur à peine visibles vous donnent un côté malicieux et attachant?

-Mais je dois avouer que ce que je préfère, ce sont vos fossettes.

Le jeune professeur était en face d'elle, un sourire amusé dessiné sur le visage. Visiblement, il ne croyait pas du tout au mensonge de la jolie brune. Mais sa réaction était tout à fait logique. Voila quelques mois que October lui courrait sans arrêt après. Osant l'interrompre en plein cours pour lui poser des question indiscrètes et personnelles. C'était normal qu'il lui rit au nez. Tout semblait tellement ridicule.
"Je vous en prit, ne me prenez pas pour un imbécile, vous en avez envie. Si ce n'est pas le cas, la porte est juste là. Après tout, si ce n'était pas le cas, pourquoi auriez vous fermé la port à clef?"

__ J'ai fermé à clefs parce que vous flippez, c'est vous qui l'avait avoué tout à l'heure. Mais puisque j'ai dit qu'on ne devez plus mentir, oui, j'ai envie de coucher avec vous !

Alors qu'il était adossé à son bureau, Edward Nako commença à s'avancer vers la jeune femme. Il était moins sévère que tout à l'heure. Mais tout aussi séduisant et attirant. October sourit. Il serait parti depuis très longtemps si il n'avait pas envie d'être là. Ce moment était donc plutôt positif. Peut être, qu'enfin, il allait se passer quelque chose. Elle le regardait dans les yeux, puis il décida de prendre la parole.

"Dommage, moi j'aime les dîners aux chandelles, les roses, les balades au clair de lune, les ambiances tamisées, les mélodies au piano et surtout... les femmes romantiques."

October laissa échapper un rire. C'était clair que là, elle n'était plus la seule à jouer. Les choses romantiques n'existent plus. Elle avait envie de lui dire, mais autant arrêter tout de suite. Il allait lui prouver le contraire. Honnêtement, elle vivait dans un monde où le côté romantique était oublié depuis des lustres. October n'avait jamais vu une chose romantique, de toute sa vie. Ses parents s'étaient vite séparés à sa naissance. Son ancien vrai petit ami l'avait trompé avec une petite blonde. Honnêtement, sa vie n'avait jamais connu quelque chose de romantique.

Doucement, il se rapprocha encore, de sorte d'arriver juste devant October. Ses yeux étaient tellement doux. Il était séduisant. Si elle ne se contrôlait, la jeune femme lui aurait surement sauté dessus une seconde après.

"Donc, si j'ai bien comprit, rares sont les hommes qui prennent le temps de vous complimentez? De vous dire que ces petites fossettes quand vous souriez, sont terriblement charmantes? De vous dire que vous avez un des plus beaux sourires d'Angleterre? Que ces petites tâches de rousseur à peine visibles vous donnent un côté malicieux et attachant? "

Tâches de rousseur? October haussa un sourcil. Elle n'avait jamais remarqué qu'elle avait des "tâches de rousseur". Elle fut surprise quand le professeur replaça une de ses mèches de cheveux tout en effleurant son visage. C'était un signe de faiblesse. C'est clait que lui aussi avait envie de coucher avec elle.
"Mais je dois avouer que ce que je préfère, ce sont vos fossettes. " dit le professeur avec une sincérité visible, un sourire accroché sur les lèvres. October avança de sorte qu'Edward soit obligé de reculer. Elle avançait lentement jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus étant donné que le professeur venait d'atteindre son bureau. Elle s'approcha de son oreille et murmura.

__ Et vous qui disiez que je n'étais pas assez mignonne il y a quelques minutes. Vous venez de vous contredire.

-Et vous qui disiez que je n'étais pas assez mignonne il y a quelques minutes. Vous venez de vous contredire.

-Et bien techniquement je n'ai pas menti. Vous n'êtes pas mignonne. Voyez vous, j'utilise cet adjectif pour les enfants. Et jusqu'à preuve du contraire... vous êtes une femme, non? Une très belle femme.

-Vous méritez bien plus que ces petits idiots pré pubères qui ne connaissent absolument rien aux femmes. Vous méritez d'être traité avec romantisme, comme une vraie demoiselle, pas comme un morceau de viande. On devrait vous faire la coure pour avoir ne serait-ce qu'un baiser. En êtes-vous consciente?

Il n'était qu'à quelques millimètres l'un de l'autre. Si October l'aurait voulu, elle aurait pu, facilement, déposé ses lèvres sur celles du professeur. C'était certain. Il était coincé à cause de son bureau. Il ne pouvait pas partir. Enfin pas sans effort. Le professeur prit une mine outré. Il était surement choqué que October le "plaque" ainsi à son bureau. C'est clair qu'il ne devait pas avoir l'habitude. Mais comme on dit, il y a un début à tout. Et comme pour la repousser un peu et pour mettre les choses à plat, Edward croisa les bras sur son torse, écartant un peu October au passage.

"Et bien techniquement je n'ai pas menti. Vous n'êtes pas mignonne. Voyez vous, j'utilise cet adjectif pour les enfants. Et jusqu'à preuve du contraire... vous êtes une femme, non? Une très belle femme." dit le professeur, un sourcil haussé.

October aurait du se sentir tellement flattée qu'elle aurait du rougir. Cacher son visage dans ses mains, afficher un énorme sourire et remettre maladroitement ses cheveux en place. Mais ce ne fut pas la réaction qu'elle adopta. La jeune femme afficha un énorme sourire. Oui, il avait totalement envie de lui faire l'amour. Mais il allait lutter jusqu'au bout ! Elle mit ses mains sur le torse du professeur et laissa courir ses doigts fins sur son torse. Petit à petit, elle remontait jusqu'à atteindre le cou de l'homme. Là, elle passa ses mains derrière sa nuque et les croisa.

__ Merci. Et vous, vous êtes un professeur vraiment très sexy.

" Vous méritez bien plus que ces petits idiots pré pubères qui ne connaissent absolument rien aux femmes. Vous méritez d'être traité avec romantisme, comme une vraie demoiselle, pas comme un morceau de viande. On devrait vous faire la coure pour avoir ne serait-ce qu'un baiser. En êtes-vous consciente? " dit l'homme.

" Idiots pré pubères " ? C'est exactement les mots qu'ils venaient d'employer. Alors que quelques minutes auparavant, il venait d'utiliser le mot " femme ". Ces idiots pré pubères avaient pourtant le même âge qu'elle. Bref, c'était un peu vexant sans l'être. De toute manière, ce n'est pas si peu qui allait vexer la jeune femme, ça c'est clair !

Honnêtement qu'avait-il avec le romantisme? Elle n'était pas un morceau de viande. Elle se donnait à eux, quand elle le voulait. Seulement quand elle le voulait. On avait beau essayé de l'envouter, de se battre pour elle, si elle ne le voulait pas, elle remballait directement. October était une jeune femme qui faisait toujours selon ses envies. C'était certain que Monsieur Nako la connaissait mal.

__ Je ne suis pas traitée comme un morceau de viande, détrompez vous. Qui vous dit que je sors avec des " idiots pré pubères " ?

dit elle tout en faisant des guillemets avec ses doigts .

Je suis majeure, je sors avec qui je veux.

Ce petit jeu commençait à prendre des ampleurs que October n'aimait pas du tout. On aurait dit une leçon de morale, ce que la jeune femme détestait par dessus tout. Elle n'aimait pas qu'on lui dise que ses actes n'étaient pas les bons. October recula de deux pas tout en croisant les bras sur sa poitrine. Maintenant, elle n'avait plus envie de faire l'amour. Elle avait besoin de boire, de fumer, de se défoncer. Justement. Fouillant dans sa poche, elle sortit son paquet de cigarettes et en alluma une. Elle tira une grande latte de sa cigarette et expira la fumée au dessus de sa tête. C'était bon. Elle se sentait mieux.

-Je ne suis pas traitée comme un morceau de viande, détrompez vous. Qui vous dit que je sors avec des " idiots pré pubères "? Je suis majeure, je sors avec qui je veux.

-Tout ça pour vous faire comprendre que vous me plaisez et que je suis jaloux de vos conquêtes.

-Qui vous dit que coucher avec moi n'est pas une grosse erreur?

Edward sourit face à la phrase de October. Visiblement, ce qu'elle venait de dire était quelque amusant. Il ne cessait pas de la regarder en tout cas. Prenant une cigarette, elle commença à fumer bien qu'elle se trouve dans un amphithéâtre. De toute manière que pouvait-il lui arriver? Son professeur n'allait pas la dénoncer c'était certain. Si ils ouvraient les fenêtre, l'odeur partirait en un rien de temps. Donc personne n'allait l'engueuler ou la menacer de renvoie, c'était certain. Elle avait donc le plaisir de pouvoir fumer.

Doucement et habilement, le professeur se rapprocha de son élève. Il mit sa main contre celle d'October et lui prit la cigarette. La jeune femme allait protester, croyant qu'il allait l'écraser par terre et qu'il allait lui faire - encore - la morale mais il ne le fit pas. Au contraire, Edward porta la cigarette à sa bouche et prit une bouffée. October laissa un sourire se dessiner sur son visage. C'était plutôt sexy que son professeur fume juste à quelques millimètres d'elle. Ca faisait plusieurs qu'elle avait des vues sur lui et le voila qui prenait sa cigarette. Enfin leur " histoire " avançait un peu. Il expira la fumée en faisant des petits cercles au dessus de sa tête et rendit la cigarette à October. Celle-ci la porta à ses lèvres et inspira. La fumée emplit ses poumons. Sensation particulièrement agréable. Elle aurait voulu un joint. Pouvoir planer dans un moment pareil.

"Tout ça pour vous faire comprendre que vous me plaisez et que je suis jaloux de vos conquêtes." Venait-il sérieusement d'employer le mot Jaloux? October cacha sa surprise et reporta sa cigarette à sa bouche sans cesser de le regarder. Ses yeux, ses lèvres, son nez, ses joues... Elle le détaillait. Edward commença à s'esclaffer devant sa propre phrase. C'était à être complètement perdu. Etait -il entrain de la faire marcher ou riait-il parce que ça devenait complètement ridicule de jalouser des idiots pré pubères? En tout cas, cette jalousie plaisait totalement à October, ça c'était certain. Elle n'était plus du tout énervée. Elle voulait le mettre dans son lit, maintenant. Tout de suite.

Il commença à avancer, la faisant reculer par la même manière. Leurs regards étaient plongés l'un dans l'autre sans pouvoir se détacher. October aurait juré qu'il allait se passer quelque chose dans une minute. Ce moment était tellement intense. Tout en reculant, elle reporta la cigarette à ses lèvres et tira une latte. October arriva au mur. Edward se colla à elle, mains contre le mur.

" Qui vous dit que coucher avec moi n'est pas une grosse erreur? " dit le professeur en avançant ses lèvres vers celles de la jeune femme. Ils se frôlèrent sans pour autant que Edward pose ses lèvres sur celle de la jolie brune qui ne rêvait que de ça. October haussa les épaules face à cette question. Qui lui disait que ça n'allait pas être fantastique?

__ Monsieur Nako, avez vous déjà fait un transfert de fumée?

Sans même attendre sa réponse, elle mit sa cigarette dans la bouche et inspira la fumée. Quand elle descendit son bras, elle laissa tomber la cigarette et posa ses mains derrière le cou de l'homme tout en gardant la fumée dans ses poumons. Puis, elle posa ses lèvres sur celle de son professeur et ouvrit légèrement la bouche pour expirer la fumée de son organisme.

-Monsieur Nako, avez vous déjà fait un transfert de fumée?

-Vous venez de contribuer à ma mort.

* En espérant ne pas me faire remballer... *

Pensa October en déposant ses lèvres sur celles de son professeur. Elle ouvrit légèrement les lèvres pour transférer la fumée de ses poumons, à ceux de son professeur. C'était leur premier vrai contact intime. October était aux anges. Au moins, elle l'avait eu son baiser. Même si ça n'en était pas vraiment un. Elle sentit Edward sourire. Elle s'en foutait complètement d'être démasqué. Il l'avait presque planqué contre le mur et maintenant, elle avait gouté à ses lèvres. C'était totalement excitant !

Trop tôt à son gout, le professeur se détacha d'elle et la regarda dans les yeux. Il devait vouloir voir la réaction de la jeune femme. Celle-ci avait une petite moue sur le visage et un sourcil haussé. Elle en voulait plus, toujours plus. Le professeur avait l'air malicieux. Apparemment, elle n'était pas la seule à avoir apprécié ce petit moment privilégié et totalement interdit.

Pourtant, " Vous venez de contribuer à ma mort. " dit Edward, d'un ton sarcastique. October ne put s'empêcher de rire. Elle s'en fichait totalement. De toute manière, personne ne découvrirait ça. Ce baiser et la suite. Absolument personne. Il n'y avait pas de caméra. La porte était verrouillée et on ne pouvait pas l'ouvrir puisque October avait laissé la clé dans la serrure.

__ Vous n'êtes pas le seul à prendre des risques. De toute manière, je n'en ai rien à faire. Il faut toujours profité de ses avantages et vivre à fond !

Tout ce qu'elle voulait, c'était recommencé. Et plus. Elle voulait sentir ses mains sur son corps. Sentir son souffle chaud sur sa poitrine. Bref, elle voulait qu'il lui fasse l'amour. Edward prit la main de son élève et la remonta légèrement contre le mur.

Avec une délicatesse que October n'avait pas connu depuis des années, Edward posa ses lèvres sur les siennes. C'était un baiser doux et timide. La sensation était presque inconnue pour October. Elle n'avait pas ressenti ça depuis ses quinze ans à vrai dire. Le professeur ne prolongea pas ce baiser. Mais il répéta l'expérience à plusieurs reprises. Jouant un peu avec sa langue ou ses lèvres.

October voulut pimenter un peu le moment. Elle rapprocha la tête de son professeur contre la sienne et encadra son visage de ses mains. Elle l'embrassa avec une telle fureur qu'il était difficile de penser qu'elle n'était que son élève. Elle semblait tellement à l'aise. C'était incroyable. Elle se colla complètement à lui et encadra même la taille de son professeur avec une de ses jambes.

-Vous n'êtes pas le seul à prendre des risques. De toute manière, je n'en ai rien à faire. Il faut toujours profiter de ses avantages et vivre à fond !

-Carpe Diem.

Une sensation de plaisir envahissait petit à petit le corps d'October tout entier. Cette sensation n'était pas seulement due au fait que Monsieur Nako embrassait divinement bien. Mais la sensation d'embrasser un de ses professeur, de sentir qu'à tout instant, quelqu'un pouvait frapper à la porte et ordonner qu'on lui ouvre, étaient des choses qui se rajouter au désir. Ce qu'ils étaient entrain de faire était totalement interdit, surtout dans l'enceinte de l'université. C'était une provocation, un délit du règlement. October s'en fichait par dessus la tête. Edward Nako était un professeur vraiment très sexy et elle allait, enfin, coucher avec lui. C'était certain maintenant.

Elle sentit les doigts de son professeur défaire les boutons de sa chemise un à un. Quand il aurait finit, il allait avoir une grosse surprise. October se mit à rire. Edward dut le sentir mais ne releva pas. Lui aussi esquissa un petit sourire lorsqu'il comprit qu'elle n'avait pas mit de soutient gorge. Timidement, il effleura son corps. October avait comme l'impression que c'était la première fois que son professeur couchait avec une de ses élèves. C'était presque un privilège. Mais honnêtement, ça n'allait plus être drôle. Maintenant, il allait toujours se laisser embarquer par les étudiantes de son genre. Bref. October déposa encore et encore ses lèvres sur celles de son professeur, profitant au maximum de ce moment.

Edward aida October à faire glisser son chemiser. Quand il tomba au sol, elle enroula encore plus ses bras autour du cou de son professeur. Elle lui donnait des baisers passionnés, fougueux... Elle lui donnait ses meilleurs baiserS. Ceux où ont fait des efforts. Ceux où se sont nous qui contrôlons la danse. Petit à petit, la jeune femme glissa ses mains sur le torse du jeune homme puis elle remonta le pull qu'il avait mit. Elle lui enleva par la tête et replaça ses mains sur la chemise blanche du professeur.

Vite fait, elle tira les boutons et la chemise fut ouverte en un rien de temps. C'était beaucoup plus pratique. Elle obligea son professeur à se retrouver, à son tour, contre le mur. Doucement, elle lui enleva sa chemise et admira son corps. Il était encore plus beau et sexy qu'elle ne l'avait imaginé. Elle laissa ses doigts courir sur le torse de son professeur tout en continuant à l'embrasser fougueusement.

» sweet sunday morning # edward nako.
» Forget to live... >> Edward